Le gouvernement wallon pose un calendrier d’exigences pour la rénovation énergétique, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le gouvernement wallon a dévoilé un calendrier qui précise les attentes en matière de rénovation énergétique, en fonction du statut du logement – qu’il s’agisse de la résidence principale, de la location en cours ou de la première mise en location – et de l’occupant. Par exemple, à compter du 1er janvier 2025, les propriétaires mettant leur bien en location pour la première fois ne pourront plus proposer des habitations qualifiées de "passoires énergétiques" (PEB G). Et dès le 1er juillet 2026, les nouveaux propriétaires de bâtiments classés PEB G, F ou E devront viser le label PEB D dans un délai de 5 ans après l’achat, ce qui rappelle un peu les mesures flamandes.
Contexte et objectifs
Selon le ministre wallon de l’Énergie, Philippe Henry (Ecolo), "les logements wallons représentent 16% des émissions de gaz à effet de serre en Wallonie et près de 45% sont de véritables passoires énergétiques, ayant un label PEB G ou F." Toutefois, pour accompagner cette transition, des aides et des dispositifs financiers tels que les primes à la rénovation et les prêts à taux zéro (Renopacks) ont été renforcés. L’ambition du gouvernement est claire : inciter les propriétaires à réaliser des travaux pour progressivement obtenir un label PEB A d’ici 2050.
Impacts et bénéfices anticipés
Outre les enjeux écologiques, le ministre Henry souligne que ces nouvelles exigences énergétiques auront un "énorme impact pour le confort, le portefeuille des locataires et propriétaires ainsi que la valeur des biens immobiliers".
Prochaines étapes
Après cette première lecture, le projet sera soumis à la consultation du secteur. Le gouvernement, dans une deuxième lecture, définira les modalités pratiques du calendrier, y compris d’éventuelles exceptions et sanctions pour non-conformité. Une troisième et dernière lecture est prévue avant sa présentation au Parlement wallon pour adoption.