Une Ă©tude dâING Belgique le rappelle une fois de plus : ce ne sont plus la taille du jardin et le nombre de façades qui intĂ©ressent les candidats acquĂ©reurs.
L’Ă©tude trimestrielle d’ING Belgique sur l’immobilier indique que le score PEB (Performance ĂnergĂ©tique du BĂątiment) est dĂ©sormais le facteur le plus influent dans la dĂ©cision d’achat d’un logement en Belgique. Cette tendance dĂ©passe mĂȘme des critĂšres traditionnels comme la localisation ou la prĂ©sence d’un espace extĂ©rieur.
Changement de mentalité et rénovation
La hausse des prix de l’Ă©nergie en 2022 et l’introduction de l’obligation de rĂ©novation en Flandre dĂ©but 2023 ont sensibilisĂ© les acheteurs Ă l’importance de l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique. De plus, un changement de mentalitĂ© s’observe avec une augmentation du nombre d’acheteurs ouverts Ă la rĂ©novation pour amĂ©liorer le score PEB de leur futur logement.
Disparité générationnelle
Une diffĂ©rence significative existe entre les gĂ©nĂ©rations concernant l’importance accordĂ©e Ă l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique : 37% des 18-24 ans la considĂšrent cruciale, contre 72% chez les 55-64 ans. Philippe Ledent, Ă©conomiste chez ING, met en garde contre le risque que les jeunes paient trop cher pour des logements Ă©nergivores, en raison de leur moindre expĂ©rience sur le marchĂ© immobilier.
Ăvolution des attitudes envers la rĂ©novation
En 2023, la perception de la rĂ©novation a Ă©voluĂ©. Aujourd’hui, moins de personnes considĂšrent un mauvais label PEB comme un obstacle Ă l’achat. Plus de mĂ©nages sont dĂ©sormais prĂȘts Ă acquĂ©rir un logement nĂ©cessitant des travaux de rĂ©novation, Ă condition que ceux-ci soient dans leur budget.
PEB A
Seuls 28% des Belges interrogĂ©s sont conscients que chaque maison doit atteindre un score PEB A d’ici 2050 pour respecter les standards de l’Union europĂ©enne en matiĂšre de neutralitĂ© climatique.