Face à l’escalade des frais bancaires, Federia et CIB exigent un service bancaire minimum pour les copropriétés, impactant 1,5 million de citoyens.
La fédération des agents immobiliers francophones, Federia, et son homologue néerlandophone, CIB, alertent sur l’augmentation drastique des frais bancaires affectant les associations de copropriétaires (ACP). Ces dernières, légalement contraintes de détenir deux comptes bancaires, subissent des hausses de coûts pouvant atteindre 300% et plus.
Charlotte De Thaeye, directrice générale de Federia, dénonce ces augmentations soudaines, avec des frais supplémentaires variant entre 200 et 500 euros, s’ajoutant aux frais de gestion mensuels. Cette situation préoccupante est aggravée par la réticence des banques à ouvrir de nouveaux comptes pour les ACP ou à transformer les comptes à terme ou d’épargne en comptes courants, entraînant des frais supplémentaires.
Un service bancaire minimum requis
Dans ce contexte, Federia et le CIB appellent les membres de la commission Économie de la Chambre à instaurer un service bancaire minimum pour les copropriétés, concernant les deux comptes légaux. Cette demande intervient alors qu’une proposition de loi visant à combattre les exclusions bancaires est sur le point d’être débattue. Federia souligne l’importance de cette question, rappelant que les copropriétés dans les immeubles à appartements représentent environ 1,5 million d’habitants.