Dans un monde assoiffé d’énergies renouvelables, la quête pour améliorer l’efficacité des panneaux solaires est plus cruciale que jamais. Les cellules solaires traditionnelles, principalement composées de silicium, semblent avoir atteint leur limite d’efficacité, plafonnant à environ 23%. Face à ce défi, le Professeur René Janssen, de l’Université de Technologie d’Eindhoven, se tourne vers les cellules solaires en pérovskite, promettant une efficacité supérieure.
La pérovskite, un sel semiconducteur, est louée pour sa capacité à convertir la lumière solaire en électricité de manière plus efficace. Cependant, malgré son potentiel, les cellules en pérovskite ne performaient pas à leur maximum théorique. L’équipe de recherche, incluant des scientifiques des universités de Toronto et d’Eindhoven, a découvert que le mélange de bromure et d’iodure dans une des couches de la cellule n’était pas optimal, réduisant ainsi l’efficacité.
Le remède proposé par Janssen et son équipe implique l’ajout d’un composé chimique spécial, améliorant non seulement l’efficacité mais aussi la stabilité des panneaux solaires. Cette avancée représente un pas significatif vers l’optimisation des cellules solaires en pérovskite.
Quels défis avant la commercialisation ?
Avant que cette solution puisse être appliquée à grande échelle, plusieurs obstacles doivent être surmontés, notamment l’utilisation de plomb, un matériau toxique. L’équipe recherche des alternatives plus sûres et explore des moyens d’optimiser encore les cellules solaires en pérovskite pour surpasser les performances des cellules en silicium.