Non, les énergies renouvelables ne sont pas accueillies à bras ouverts partout. Dans l’Alberta, il est même question de faire marche arrière à toute vapeur !
La province canadienne de l’Alberta est très conservatrice et également, un pilier de l’industrie pétrolière et gazière. Le terreau est donc peu fertile au développement d’énergies renouvelables, qu’elle qualifie d’ailleurs de "peu fiables".
Des raisons touristiques !
Sous la direction de Danielle Smith, figure de proue du conservatisme, l’expansion des énergies renouvelables dans l’Alberta est interdit sur les terres agricoles de premier choix. En outre, une zone tampon de 35 kilomètres est imposée autour de certains sites.
Cette démarche s’inscrit dans un contexte plus large où l’Alberta, contribuant à plus de 80% de la production pétrolière du Canada, privilégie clairement les combustibles fossiles au détriment des alternatives renouvelables. La province se positionne ainsi en opposition frontale aux politiques climatiques du gouvernement fédéral de Justin Trudeau, notamment sur l’objectif d’un réseau électrique "propre" d’ici 2035.
Affirmation de souveraineté
Pour asseoir sa décision, l’Alberta invoque sa "loi sur la souveraineté", un mécanisme législatif lui permettant d’ignorer les directives fédérales jugées nuisibles à ses intérêts. Cette manœuvre, une première dans l’histoire de la province ! De quoi remettre en question la cohésion des politiques énergétiques et environnementales au Canada ?