70 pays s’unissent pour une construction plus durable et résiliente face au climat. Un tournant dans la lutte contre le réchauffement climatique ? Ou un effet d’annonce qui pourrait tomber à l’eau ?
Vendredi 8 mars 2024, 70 pays, dont les États-Unis et l’Arabie Saoudite (à l’exclusion de la Chine), se sont rassemblés autour de l’urgence climatique et de la nécessité de repenser l’industrie de la construction. Ces nations ont signé la déclaration de Chaillot lors du premier "Forum mondial bâtiments et climat", une collaboration entre l’ONU et le gouvernement français, visant à diminuer l’impact environnemental du secteur de la construction tout en améliorant sa résilience face aux catastrophes naturelles.
Décarboner et adapter
L’objectif est clair : réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur de la construction, qui représente actuellement 21% des émissions mondiales, et renforcer la durabilité des infrastructures. La déclaration de Chaillot souligne l’importance de développer des normes de construction, des financements immobiliers responsables, l’utilisation de matériaux écologiques, et l’amélioration de l’efficacité énergétique.
Urgence et action
Le secteur du bâtiment, loin d’être aligné sur les objectifs de l’accord de Paris, voit ses émissions continuer d’augmenter. Face à une prévision de doublement des surfaces construites d’ici à 2060, les signataires appellent à une mobilisation générale pour une transition vers des pratiques plus vertes et économiquement viables.
Vers un futur durable
Les engagements pris incluent la préférence pour la rénovation des bâtiments existants sur les constructions neuves, la réduction de la consommation d’énergie et d’eau, et la formation des professionnels du secteur à ces nouvelles pratiques. Reste à voir ce qui sortira concrètement de ce forum…