Tout épargnant cherche à obtenir un rendement maximum avec un minimum de risques. Sauf que rendement et risque vont généralement de pair…
À l’heure actuelle, le placement le moins risqué reste le compte épargne. Malheureusement, celui-ci offre un faible rendement. Pire, ces dernières années, ce dernier n’a pas dépassé l’inflation ce qui signifie que le pouvoir d’achat généré par votre épargne diminue année après année ! Dans ce contexte, de nombreux Belges se mettent en quête de placements offrant un rendement plus intéressant, à l’image des investissements immobiliers.
Investir dans l’immobilier peut se faire de différentes manières. On peut opter pour un investissement dans un bien résidentiel ou commercial, mais aussi dans des chambres d’hôtel, des garages ou même un simple terrain. D’autres options existent mais, dès que l’on s’écarte de l’immobilier résidentiel, investir exige certaines connaissances.
Pour ce qui est du rendement dans le cas d’un investissement locatif, celui-ci va osciller entre 3 % et 4 % du prix d’achat. Historiquement, la valeur ajoutée annuelle de l’immobilier en Belgique se situe entre 4 % et 5 %. Un rendement supplémentaire peut être obtenu en achetant de l’immobilier via un prêt. Tant que vous remboursez un prêt à un taux d’intérêt inférieur au rendement que vous réalisez sur votre achat immobilier, vous créez un effet de levier sur votre investissement. Enfin, ledit prêt peut également générer un avantage au niveau de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, les intérêts payés pouvant éventuellement être déduits du revenu cadastral, tandis que les remboursements en capital peuvent être éligibles à la niche fiscale d’épargne à long terme.
9 % de rendement, vraiment ?
Si vous cherchez un meilleur rendement, tournez vous alors vers le crowdlending. Actuellement, des plateformes comme BeeBonds offrent un rendement brut moyen de 9 % par an. Concrètement, le crowdlending est un mode de financement qui permet à des entreprises à la recherche de fonds de se financer auprès d’investisseurs particuliers. De quoi permettre à ces derniers de prêter leur épargne de manière utile et rentable. En échange de son prêt, l’investisseur particulier va percevoir un rendement annuel défini au préalable, en fonction du risque qu’il va prendre puis, au terme du projet, récupérer le capital qu’il a initialement investi. Efficace et rapide, le crowdlending permet aux PME de diversifier leurs sources de financement tout en disposant d’un effet de levier auprès des banques pour obtenir des fonds additionnels.
La plateforme agréée BeeBonds propose un seuil d’entrée fixé à 100 € de manière permanente et pour tous ses projets qui se distinguent par leurs aspects durables. Cela permet donc aux jeunes d’investir et d’épargner dans l’économie réelle et verte, le tout avec un rendement qui oscille donc autour de 9 % brut par an. Pratiquement, les levées de fonds des projets présentés sur BeeBonds sont effectuées dans un délai de 1 à 3 mois à l’issue duquel l’investisseur perçoit un intérêt annuel pendant une période prédéterminée de 2 à 5 ans selon le projet. Au terme du projet, il récupère la totalité de son investissement de départ.
Pourquoi un tel rendement ?
Le crowdlending immobilier permet de proposer des rendements potentiels élevés (9 % brut par an chez BeeBonds) sans compromettre la viabilité économique des entreprises qui y font appel. Tout d’abord, lorsqu’une entreprise fait appel au crowdlending pour financer son projet, le montant à rembourser aux investisseurs avec un taux élevé ne représente qu’une petite fraction du financement total (environ 20 %). Cette répartition des coûts permet à l’entreprise de proposer des rendements attrayants sans compromettre la santé financière du projet. En comparaison, les promoteurs qui ne recourent pas au crowdlending font souvent appel à des prêteurs institutionnels ou des acteurs comme des “family offices”, une entité privée qui gère le patrimoine et les investissements d’une famille aisée. Lorsqu’un promoteur immobilier fait appel à un prêteur professionnel, les taux pratiqués sont généralement rémunérés à des taux supérieurs à 8 %. Parfois un promoteur s’associe à ces acteurs pour réaliser un projet. Dans ce cas, il doit partager le bénéfice de l’opération, ce qui représente en général un manque à gagner supérieur aux intérêts de 9 % versés aux investisseurs en crowdlending sur une partie minoritaire du montant total emprunté.
Toutefois, tous les investisseurs qui prennent part Ă des projets immobiliers doivent ĂŞtre conscients des risques, y compris celui de perte totale ou partielle du capital.