A l’approche des JO de Paris, les autorités de la ville lumière se sont saisies d’une problématique sécuritaire : celle des balcons, qui pourrait céder sous le poids des spectateurs… A Bruxelles, la problématique pourrait être tout aussi grave !
C’était le 1er janvier 2023. Un jour censé être festif mais qui fut le dernier de Kevin Himpens : le jeune homme de 30 ans se trouvait à une fête entre amis à Saint-Gilles, pour le réveillon du passage à 2023. Il était sorti sur le balcon pour voir les feux d’artifice, quand une partie de la balustrade en pierre a cédé, le faisant chuter de 17 mètres. Pour les parents de Kevin, cet incident était malheureusement prévisible, vétusté du balcon oblige, même si la stabilité des balcons est un sujet qui fait rarement la une des journaux.
A Paris ?
En début d’année, les médias français relayaient les inquiétudes des syndicats de copropriété : ces derniers se disaient inquiets d’une surcharge des balcons situés le long de la Seine, lors de la cérémonie d’ouverture sur le fleuve. Dans Le Parisien, une « experte en pathologie des bâtiments » rapportait que « le risque d’effondrement de balcons est réel » !
En Belgique ?
Actuellement, les aides régionales à la rénovation sont surtout axées sur l’énergie et la durabilité, observent les proches de Kevin. Des financements adéquats axés spécifiquement sur la sécurité, aussi bien des passants que des habitants susceptibles d’aller sur le balcon, pourraient aider. Hors, dans les constructions d’avant-guerre, les balcons « sont souvent en pierre, reliés par du ciment qui s’effrite naturellement avec le temps », alertent-ils. En outre, nombre de ces immeubles « de caractère » sont classés, ce qui complique encore les choses.
« Il est important d’insister sur le fait que les propriétaires/copropriétés peuvent être déclarés civilement responsables s’il s’avère qu’il y a eu défaut de surveillance et d’entretien des éléments responsables d’un accident », note la famille.