Une heure par jour. C’est le temps maximum que les Belges supportent de passer en voiture pour aller bosser sans y laisser leur santé mentale, selon une étude menée par SD Worx. Une fois ce cap franchi, le stress commence à s’installer !
D’après l’enquête, la majorité des travailleurs belges voudraient limiter leur trajet à 30 minutes par trajet, soit une heure aller-retour. Mais la réalité est souvent différente. Et ça, ça pèse sur le moral : à Bruxelles, où pourtant les travailleurs habitent près de leur lieu de travail, un quart des navetteurs est insatisfait de la durée de son trajet. Pire encore, un Bruxellois sur cinq passe plus d’1h30 sur la route chaque jour !
Cette insatisfaction touche aussi d’autres régions. Dans le Brabant wallon et le Hainaut, respectivement 26% et 24% des travailleurs se disent insatisfaits de la longueur de leurs trajets. A l’inverse, dans la province la moins dense du pays (Luxembourg), les temps de trajets sont les plus courts, dépassant de peu les 40 minutes par jour.
Le télétravail comme solution ?
En Flandre, les résultats sont très variables. Le bon élève semble être la Flandre-Occidentale : avec des trajets de 51 minutes par jour, 73% des navetteurs se disent satisfaits. Pourtant, le télétravail reste peu répandu dans cette région. En revanche, dans des provinces comme le Limbourg ou le Brabant flamand, les trajets dépassent souvent une heure. Pour les Limbourgeois, ce n’est pas tant le kilométrage qui importe, mais bien le temps passé : s’ils sont prêts à parcourir des distances allant jusqu’à 61 km par jour, ils ne désirent pas dépasser une heure dans leur voiture.