Le nombre de baux signés à Bruxelles a chuté de 20% en 2024 malgré une forte demande ! Comment expliquer ce phénomène ?

La hausse des taux d’intérêt en 2023 a changé la donne sur le marché. Pendant longtemps, les taux bas avaient rendu l’immobilier attractif, mais la montée des taux a changé la donne. Rajoutez à cela les prix des matériaux de construction, la pénurie de main-d’œuvre et les problèmes de logistique et vous obtenez des investisseurs qui s’échappent du marché.
Impact des politiques fiscales
Federia souligne aussi que la non-reconduction de la réduction de TVA sur la démolition/reconstruction a freiné la création de nouvelles offres. En outre, la fédération souligne que les normes PEB et les longs délais pour obtenir des permis d’urbanisme contribuent à la rareté des logements disponibles.
Des loyers sous pression
En dépit de cette situation, les loyers bruxellois ont augmenté de 2,8% au premier semestre 2024, soit un pourcentage calqué sur l’inflation. Cependant, Federia reste prudente, notant que les hausses sont généralement plus marquées à l’automne. Si cette tendance se confirme, les loyers pourraient grimper de 6% d’ici la fin de l’année.