La dĂ©cision du prĂ©cĂ©dent gouvernement flamand de priver de logement social toute personne possĂ©dant une part d’un bien immobilier a Ă©tĂ© jugĂ©e contraire au principe d’Ă©galitĂ© par le Conseil d’État.
Initialement, le dĂ©cret stipulait que les propriĂ©taires ne pouvaient pas bĂ©nĂ©ficier de logements sociaux, mais la règle avait Ă©tĂ© durcie pour inclure ceux dĂ©tenant une partie d’un bien ou un usufruit.
Impact sur les héritiers
Cette mesure a posĂ© problème pour de nombreux citoyens, en particulier pour ceux ayant hĂ©ritĂ© d’une fraction d’une propriĂ©tĂ© sans pouvoir l’utiliser pleinement. La plateforme flamande des locataires a saisi le Conseil d’État, mettant en lumière l’injustice de cette disposition.
Une dĂ©cision qui rĂ©tablit l’Ă©quilibre
La haute juridiction a ordonnĂ© la modification de cette mesure d’ici fin 2024. "Il n’est pas du tout garanti qu’un droit partiel au logement soit suffisant pour rĂ©pondre Ă ses propres besoins en matière de logement", a estimĂ© le Conseil d’État. Selon lui, la dĂ©tention partielle d’un bien ne garantit pas les conditions suffisantes de logement, contrairement Ă l’analyse des revenus ou de l’Ă©pargne.