Faire son ramonage soi-même peut sembler simple et économique, mais attention, quelques erreurs peuvent coûter cher ! Voici 5 choses à savoir avant de vous lancer.
1. Est-ce vraiment légal ?
En Belgique, un ramonage professionnel est obligatoire une fois par an, peu importe votre combustible. Ce ramonage doit être fait par un ramoneur agréé, qui seul peut délivrer une attestation légale. Sans cette preuve, votre assurance pourrait refuser de vous couvrir en cas de sinistre. Faites donc attention : un ramonage DIY ne vous dispense pas du passage du professionnel !
2. Poêles à pellets : une exception ?
Si vous avez un poêle à pellets, vous devrez le nettoyer 2 à 3 fois par an. La bonne nouvelle, c’est que ces entretiens supplémentaires peuvent être faits par vous-même. Une astuce : prenez des photos de l’intervention pour prouver votre diligence. Mais attention, cela ne remplace pas l’intervention annuelle d’un professionnel.
3. Matériel adéquat : bûche ou hérisson ?
Pour ramoner vous-même, vous avez deux options : utiliser une bûche de ramonage chimique ou investir dans un kit avec un hérisson, soit une brosse. Les deux méthodes sont efficaces pour évacuer la suie, mais nous avouons une préférence pour la brosse hérisson qui permet d’enlever davantage de déchets que la bûche. Cette dernière, selon notre expérience, est plutôt à considérer comme une solution d’entretien.
4. Coût : combien ça coûte vraiment ?
Un ramonage professionnel vous coûtera entre 60 et 150 €, en fonction de votre cheminée. Le faire soi-même peut réduire considérablement cette facture, mais vous perdez l’attestation nécessaire pour être en règle avec votre assurance.
5. Responsabilité et assurance : attention aux imprévus !
En cas d’incendie, les assurances n’interviennent que si vous présentez une attestation légale de ramonage. Si vous êtes locataire, c’est à vous d’assurer cet entretien annuel, tandis que le propriétaire prendra en charge les réparations. Soyez donc sûr d’être en règle pour éviter tout refus de prise en charge.