30 % des propriétaires belges prévoient de vendre leur bien secondaire dans les trois ans à venir. Que cache cette tendance ?
Selon une étude menée par KBC et Ipsos, près de 30 % des propriétaires de résidences secondaires envisagent de vendre leur bien d’ici les trois prochaines années. Ces chiffres montent à 32 % à Bruxelles pour les bailleurs. Les raisons sont claires : le durcissement des obligations légales, les frais annuels et les coûts de rénovation de plus en plus élevés deviennent des obstacles insurmontables pour beaucoup de propriétaires.
Avec une majorité des biens datant d’avant 2010, de nombreux travaux de mise aux normes, notamment sur le plan énergétique, sont en effet nécessaires. Pourtant, rénover reste un investissement lourd et, souvent, mal anticipé par les acheteurs.
Rendement émotionnel ou fardeau financier ?
Posséder une résidence secondaire n’est pas qu’une question de finance. Pour de nombreux propriétaires, il s’agit d’un espace de détente, une échappatoire à la routine quotidienne, un endroit où partager des moments précieux en famille ou entre amis. Pourtant, cet "investissement émotionnel" ne suffit plus toujours à compenser les coûts croissants de possession. Seule une personne sur trois considère aujourd’hui sa résidence secondaire comme un investissement intéressant.
Vers un changement du marché immobilier
Forcément, de tels résultats expliquent pourquoi les biens rénovés, et notamment ceux avec un certificat PEB de classe A ou B, se vendent plus facilement… Et pourquoi les autres biens se retrouvent plus facilement en vente !