Le gouvernement espagnol veut freiner l’envolée des loyers en augmentant les impôts sur les locations touristiques et les biens détenus par des étrangers ! De nombreux Belges sont-ils dans le collimateur ?
Pedro Sánchez, Premier ministre espagnol, a annoncé une série de mesures pour remédier à la crise du logement. Une des ses cibles principales, ce sont les locations de courte durée qui, selon lui, alimentent la flambée des loyers et réduisent l’accès des Espagnols aux logements.
Pour corriger cette inégalité fiscale, Sánchez a affirmé vouloir imposer ces propriétaires comme des entreprises, estimant qu’« il n’est pas juste que ceux qui possèdent trois, quatre, cinq appartements pour de la location à court terme paient moins d’impôts que les hôtels ».
Des sanctions renforcées contre les fraudes
En parallèle, le gouvernement souhaite intensifier les contrôles sur les plateformes comme Airbnb, souvent critiquées pour héberger des annonces trompeuses. Le mois dernier, une enquête a été ouverte contre Airbnb pour non-respect des réglementations. Pedro Sánchez n’a pas détaillé les futures sanctions, mais promet un cadre plus strict.
Les maisons de vacances ciblées elles aussi !
Autre annonce phare : une taxation des maisons de vacances, désormais assimilées à une activité commerciale et toujours dans le but de prioriser les logements pour les résidents permanents. Il y a là de quoi chambouler le marché immobilier domestique…