🧐 Près de la moitié des Belges estiment que la baisse des droits d’enregistrement facilite l’accès à la propriété. Quid des autres ?
📉 Une réduction qui change la donne
Depuis le 1er janvier, les droits d’enregistrement pour l’achat d’une habitation unique et propre ont été drastiquement réduits : de 12,5% à 3% en Wallonie, et de 3% à 2% en Flandre. Une mesure qui fait réagir : selon l’Observatoire CBC de l’immobilier, 47% des Belges y voient une opportunité pour devenir propriétaires.
Et pourtant, tout n’est pas si simple. Un tiers des sondés restent sceptiques et 20% ne se prononcent même pas. En cause ? Le prix toujours trop élevé des biens (34% des répondants), suivi des revenus jugés insuffisants (28%) et du manque de ressources financières (28%).
🔄 Un cercle (vraiment) vertueux ?
Pour Caroline Lejeune, présidente de Federia (la fédération des agents immobiliers francophones), cette baisse stimule le marché en favorisant la mobilité du logement. L’idée : changer de bien en fonction des évolutions de vie.
"C’est un cercle vertueux, le bien va mieux correspondre aux besoins." Et ce n’est pas tout : l’argent économisé sur les frais d’achat peut être réinvesti dans la rénovation, boostant ainsi le secteur de la construction.
🏡 Une opportunité pour les jeunes ?
L’impact se ferait surtout sentir chez les jeunes acheteurs, qui étaient de plus en plus exclus du marché. "On était arrivés à un stade où un jeune couple qui travaille n’avait plus accès à l’achat d’un logement sans aide des parents", souligne Caroline Lejeune.