Malgré un monde sous tension, le marché immobilier de Dubaï explose tous les compteurs en 2024.

Dans une économie mondiale grippée par l’inflation, Dubaï joue les trouble-fêtes. Avec une hausse de 40 % des ventes et une augmentation des prix de 16 % en 2024, l’émirat surprend par la vitalité de son marché immobilier. « Ce développement souligne l’attrait international de la ville », résume Daniel Hadi, CEO d’Engel & Völkers Middle East. Traduction : 171.000 transactions, soit 105 milliards d’euros. Rien que ça.
Le neuf fait rêver. Les propriétés encore sur plan ont séduit, avec une hausse de 48 % des ventes d’appartements par rapport à 2023. Mention spéciale à Jumeirah Village Circle, star montante du moment. Pour suivre le rythme, les promoteurs ont annoncé 125.000 nouvelles unités en 2024. Les quartiers périphériques comme The Valley, Dubai South ou The Oasis s’imposent comme les nouveaux Eldorados des familles et investisseurs, rapporte Engel & Völkers.
Le luxe, toujours au sommet
Les biens à plus de 10 millions AED (≈ 2,5 millions €) n’ont jamais eu autant de succès. Les riches Européens, Indiens et Chinois se ruent sur les villas les plus prestigieuses, en particulier à Palm Jumeirah (25 % des ventes luxe). Trois propriétés y ont même dépassé les 52 millions d’euros.
Et ça continue, avec des projets ultra-premium comme Palm Jebel Ali et Dubai Hills Estate. L’idée ? Offrir une version 2.0 du luxe : plus grand, plus vert, plus bling.
Et pour 2025 ? Calme… relatif
Après cette année record, Engel & Völkers table sur une croissance plus modérée. L’offre va rattraper la demande, les prix vont grimper plus doucement. Mais l’attrait de Dubaï, lui, ne faiblit pas. Même les crises géopolitiques n’y changent rien : le désert semble fertile.