La Flandre veut faire payer les responsables de l’amiante dans les bâtiments. ABEVA applaudit et invite les autres Régions à suivre.

Le 26 mars, le Parlement flamand a votĂ© Ă l’unanimitĂ© une rĂ©solution qui pourrait bien faire Ă©cole. Son but ? Obliger les acteurs historiques – comprenez, ceux qui ont importĂ©, utilisĂ© ou promu l’amiante – Ă passer Ă la caisse pour financer le vaste plan de dĂ©samiantage en Flandre. Une mesure saluĂ©e avec enthousiasme par ABEVA, l’Association Belge des Victimes de l’Amiante, qui parle carrĂ©ment de "grande satisfaction".
Quid en Wallonie et Ă Bruxelles ?
Dans un communiquĂ© publiĂ© dimanche, ABEVA en profite pour adresser un petit tacle aux RĂ©gions wallonne et bruxelloise. Ă€ ce jour, aucune d’elles n’a mis en place de plan de dĂ©samiantage aussi ambitieux. « Elles mènent pour le moment de simples politiques d’information des citoyens », regrette l’association.
Et ABEVA d’ajouter : « Les Régions wallonne et bruxelloise – dont nous savons en plus les problèmes financiers – pourraient aussi, de leur côté, se saisir de la question d’une contribution nécessaire des responsables historiques du problème posé par l’amiante. »