🌿 Vous pensez bien faire en désherbant ? Pas avec ceux-là.

Un jardin en pleine forme, sans poison
Désherber, d’accord. Mais pas au prix de la santé du sol, de la faune, ni de celle de vos enfants qui gambadent pieds nus. Les désherbants chimiques vendent du rêve rapide : plus d’herbes folles en un pschitt ! Sauf que le revers de la médaille, c’est la pollution, la toxicité, et souvent, l’interdiction légale. Voici les pires candidats, à éradiquer…
1. Glyphosate (Roundup et autres)
Le plus célèbre, ou tristement célèbre. Le glyphosate, longtemps roi des rayons jardin, est accusé de tous les maux : probablement cancérigène, troubles hormonaux, destruction massive des micro-organismes du sol… Et pourtant, il se faufile encore dans des produits “moins pires”. En 2023, la Belgique a serré la vis, mais il reste toléré dans certaines cultures. Le message est clair : au jardin, c’est niet.
2. Acide pélargonique
Son nom sonne chic et végétal, et pour cause : il vient du géranium. Mais ne vous laissez pas berner. Cet acide agit comme un lance-flammes sur les herbes, mais ne fait pas dans la dentelle. Il est toxique pour les abeilles, les papillons et déséquilibre les écosystèmes. Bref, un beau vernis “naturel” sur un fond bien toxique.
3. Chlorate de soude
Vous pensiez qu’il avait disparu ? Pas tout à fait. Interdit depuis 2010, on le retrouve parfois dans les vieux cabanons ou via des sites douteux. C’est une véritable bombe écologique : il stérilise le sol pendant des années, contamine les nappes phréatiques et est hautement inflammable.
4. Glufosinate d’ammonium
Lui, c’est le discret de la bande. Moins médiatisé que son cousin glyphosate, mais pas moins problématique. C’est un neurotoxique potentiel, dangereux pour les animaux, les insectes et peut-être aussi pour vous. Sa présence dans certains désherbants industriels passe encore sous les radars. Vérifiez les étiquettes, et fuyez-le comme une limace affamée.
5. Les “recettes de grand-mère” du web
Vinaigre, gros sel, liquide vaisselle… Ça sent la cuisine, pas le jardinage. Ces mélanges DIY sont très prisés sur les réseaux. Mais attention : ce n’est pas parce que c’est fait maison que c’est bon. Le sel tue le sol, le vinaigre dérègle le pH, et les vers de terre font leurs valises. À long terme, vous créez une zone morte. C’est un peu comme désherber avec un lance-flammes en pensant faire du yoga.
Et alors, on fait quoi ?
Pas de panique ! Il existe des méthodes efficaces et douces : le désherbage thermique, le binage régulier, le paillage, ou encore semer des plantes couvre-sol. Et si vous laissez quelques herbes folles ? C’est bon pour les insectes, ça fait joli… et ça fait parler les voisins.