L’ambiance est tendue chez les revendeurs d’IPTV illégale en Belgique. Depuis que le parquet de Mons a lancé une enquête sur plusieurs boutiques suspectées de vendre des abonnements pirates, les professionnels du décodeur clandestin la jouent profil bas, rapporte Sudinfo.

Le message est clair : ne dites plus "IPTV" en boutique. Mieux vaut chuchoter, voire ne rien dire du tout. Entre les consignes de ne plus amener son décodeur, les demandes de contact via WhatsApp et les paiements camouflés en "dépannage GSM", on frôle le polar de fin de soirée. C’est ce que rapporte une enquête signée Sudinfo.
🚨 Le spectre du contrôle
La fermeture définitive de NB Sat à Wavre, suite à la saisie judiciaire, a servi d’avertissement. Même si certains évoquent encore une zone grise légale, la peur est palpable. Mais tant que les clients – parfois même des avocats ou huissiers – continuent à affluer, la tentation reste forte : l’IPTV, c’est la promesse de la télévision sans payer les droits d’auteur. Une fraude, mais qui reste très avantageuse financièrement aux yeux des clients.
🧩 IPTV : entre flou juridique et pratique bien rodée
Le commerce de l’IPTV illégal n’a rien de marginal. Il s’appuie sur un réseau discret mais dense, entre bouche à oreille et codes implicites. En attendant, la justice avance. Et les clients, que risquent-ils ? En théorie, vous risquez une amende de 500 à 100.000 euros, car vous contribuez à la survie financière d’un système illégal. Toutefois, les probabilités de poursuite sont très faibles ! En pratique, les risques sont d’un tout autre ordre : on imagine en effet des vols, voire des partages de données personnelles, voire une fermeture pure et simple de votre signal, alors que vous avez payé un abonnement d’un an !