La fibre et le télétravail poussent Proximus à faire le grand ménage : plus de 500.000 m² mis sur le marché d’ici 2035.
L’opérateur télécom Proximus s’apprête à tourner une grande page de son histoire immobilière. Selon L’Echo, la transition vers la fibre optique et la montée en puissance du télétravail permettent à l’entreprise de libérer près de 500 bâtiments, représentant environ 500.000 m². Autrement dit : plus de 60 % de ses surfaces seront vendues d’ici à 2035. Un régime sec pour le portefeuille immobilier du géant belge.
Deux salves, un objectif
La manœuvre s’organise en deux temps. Dès la semaine prochaine, une centaine de sites “les plus attractifs” seront mis en vente. Cette première phase, étalée sur trois ans, proposera plusieurs dizaines de biens tous les six mois. Dans certains cas, Proximus restera temporairement locataire de ses propres murs. Ironie immobilière ? Non, simple transition technique : le réseau cuivre, encore utilisé, nécessite quelques années de plus avant extinction complète.
2028 : la seconde vague
La deuxième phase débutera en 2028. Cette fois, 350 bâtiments seront cédés, la plupart sans bail temporaire. Si Proximus reste discret sur les retombées financières attendues, l’entreprise rappelle que cette opération s’inscrit dans son plan de vente d’actifs non stratégiques annoncé en 2023, visant 500 millions d’euros d’ici 2027.
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