Avec plus de 71.000 propriétaires belges, l’Espagne est devenue le QG officieux des résidences secondaires du Plat Pays, rapportent nos collègues du journal Le Soir.

Selon le journal Le Soir, qui cite les chiffres de l’agence Zapinvest, le marché immobilier espagnol n’a jamais autant séduit nos compatriotes. Avec plus de 71.000 Belges propriétaires et 4.000 transactions annuelles, l’Espagne est passée devant la France dans le cœur des acheteurs. Et ce n’est pas un effet de mode : chaque jour, en moyenne, 13 Belges signent une vente dans la péninsule.
Des prix qui grimpent mais qui restent alléchants
Depuis la fin de la crise de 2008, les prix sont en hausse constante. Exemple parlant : un appartement ancien acheté entre 120.000 et 150.000 € en 2012 vaut aujourd’hui quasiment le double. Un neuf à 200.000 € en 2014 ? Il dépasse désormais 320.000 €. On est presque revenu aux niveaux d’avant-crise, mais il aura fallu près de vingt ans pour y arriver.
Sur des projets récents comme The Links à Alcaidesa, les appartements vendus 330.000 € sur plan en 2020 s’échangent aujourd’hui autour de 430.000 €. Une hausse de 30 % en moins de cinq ans !
Pour un bien ancien, il faut compter minimum 200.000 €. Pour un neuf, ça démarre à 280.000 €, avec une moyenne autour de 350.000 €. En haut du panier, des biens s’arrachent entre 1,5 et 2 millions €, souvent avec une vue spectaculaire sur mer.
Faut-il craindre un plafonnement ?
La question se pose : peut-on encore acheter en espérant revendre avec bénéfice ? Pour David Zapico, fondateur de Zapinvest, la réponse est claire : « Même si les marges de plus-value immédiate se réduisent, la valeur à moyen terme reste très prometteuse. »
Deux raisons principales : les prix en Espagne restent inférieurs de 1,5 à 2 fois à ceux de la Côte d’Azur ou de l’Algarve. Et la demande est plus diversifiée que jamais, portée par des acheteurs venus du monde entier : Canada, Chine, Ukraine, USA…
Un placement solaire encore gagnant ?
Ceux qui veulent optimiser leur achat devront viser les promotions neuves en phase de lancement : tant que 30 à 50 % des biens ne sont pas vendus, les prix peuvent être en dessous du marché. Mais attention, une fois les grues en action, les tarifs s’envolent.