Sur l’ensemble des crédits octroyés au 2e trimestre 2025, la rénovation pure ne brille pas par sa fougue : +2,2 % seulement par rapport à 2024, soit une augmentation de 236 contrats. Autant dire une croissance modeste, voire minimaliste. Mais le signal est là : le segment n’est plus à l’arrêt.

La véritable surprise vient de l’achat + rénovation, qui lui connaît une envolée spectaculaire : +44,2 % ! Un signe que les Belges choisissent de rénover en achetant, plutôt que de faire du neuf ou de reprendre leur bien actuel.
En 2025, il faut sortir un peu plus le portefeuille pour rénover. Le montant moyen d’un crédit rénovation grimpe à 75.000 EUR, soit un montant en hausse par rapport au trimestre précédent. Entre les matériaux plus coûteux, la main-d’œuvre qualifiée et l’ajout de critères énergétiques, le chantier s’épaissit.
L’essor discret mais réel des « Energy-Efficient »
Parmi les signaux positifs du marché : la montée en puissance des crédits dits "Energy-Efficient", définis selon un critère clair (PEB ≤ 159 kWh/m²/an). Derrière ce nom barbare, des projets concrets : isolation, pompes à chaleur, vitrages performants… Bref, tout ce qui rend une maison plus verte et plus économe. Au 1er semestre 2025, on en compte 21.800, pour un montant total de 4,4 milliards EUR.
Encore un effort ?
Si la dynamique est bonne, la rénovation reste freinée par le coût et les complexités administratives. Certains propriétaires hésitent encore à se lancer dans les travaux lourds. Peut-être qu’un petit coup de pouce fiscal de plus finirait de convaincre les indécis…