Selon le dernier baromètre Fednot, 66,6 % des Bruxellois devenus propriétaires d’une maison en 2024 ont jeté leur dévolu… ailleurs. Au-delà du ring.

La périphérie attire, surtout pour ses prix plus doux et ses mètres carrés supplémentaires. Comme le résume le notaire Jean Martroye, porte-parole de notaire.be : « Les maisons, souvent plus spacieuses et plus abordables en périphérie, constituent un facteur important de départ hors de Bruxelles. »
Résultat : seuls 33,5 % des acheteurs restent fidèles à la capitale, où la maison moyenne coûte 568.732 euros. Les autres s’éparpillent entre la périphérie flamande (19,3 %), la périphérie wallonne (5,8 %) et les communes à facilités (4,6 %).
L’appartement, le dernier bastion urbain
Côté appartements, le scénario s’inverse : 87,2 % des acquéreurs bruxellois achètent dans la capitale. Et pour cause : le ticket d’entrée moyen y est de 294.289 euros, soit un accès plus “urbain-compatible”. La capitale concentre d’ailleurs 77,5 % du marché des appartements.
Où vont-ils ?
Les communes les plus “bruxellisées” ? Drogenbos (69,4 %), Linkebeek (64,4 %), Kraainem (56,9 %) et Wezembeek-Oppem (52,7 %). En Brabant wallon, c’est Tubize (35 %) qui séduit le plus, devant Waterloo et Rixensart. Rebecq, elle, reste plus discrète (22,3 % d’acheteurs bruxellois).
Un marché qui vieillit
L’âge moyen des acheteurs grimpe aussi : 39 ans en périphérie flamande, 41 ans en périphérie wallonne et 40 ans à Bruxelles.