Après plusieurs années en mode pause, le marché immobilier belge retrouve des couleurs. Selon le dernier baromètre de Fednot, les neuf premiers mois de 2025 ont vu une hausse de +15,1 % des ventes immobilières par rapport à la même période en 2024. Une vraie relance nationale, boostée surtout par la Wallonie.

C’est en effet dans le sud du pays que la hausse est la plus spectaculaire : +17,2 % d’actes de vente enregistrés, contre +15 % en Flandre et +8,6 % à Bruxelles. Sophie Maquet, notaire et porte-parole de notaire.be, explique cette dynamique : « Cette reprise est marquée dans tout le pays, même si elle l’est un peu plus en Wallonie. On ne peut donc pas l’attribuer exclusivement à la réforme des droits d’enregistrement […]. »
Autrement dit : ce n’est pas uniquement la taxe rabaissée à 3 % pour l’achat d’un bien unique qui explique cette envolée. Il y a autre chose : une acceptation collective des taux hypothécaires actuels (3 à 4 %), et une envie de ne plus attendre un hypothétique retour du crédit à 1 %.
Des provinces wallonnes en effervescence
Le Brabant wallon (+25,3 %) et le Luxembourg (+21 %) enregistrent les progressions les plus fortes, devant Liège (+17 %) et Namur (+16 %). Même le Hainaut, souvent plus timide, connaît une belle reprise (+14,4 %). Un point commun ? Des prix encore accessibles comparés à Bruxelles ou à certaines provinces flamandes, et une réforme fiscale bien accueillie.
Et Bruxelles dans tout ça ?
La capitale reste un marché à part. Moins dynamique, mais toujours très actif, avec une hausse de +8,6 % des ventes. Ici, les projets neufs se font rares, les prix restent élevés, mais la demande ne faiblit pas.
Répartition du marché
Les maisons représentent 70,5% des actes de vente en Flandre, 33,3% à Bruxelles et 82,6% en Wallonie. A ce dernier sujet, c’est principalement le Hainaut qui tire la moyenne vers le haut, avec 84,7% de maisons.