Le confinement aura obligé de nombreux Belges à se mettre au télétravail. Pour certains, il s’agissait d’une routine déjà bien acquise, pour d’autres, c’était une expérience toute neuve, rendue plus complexe par la présence des enfants. Si certains en gardent de mauvais souvenirs, le télétravail, lui, devrait davantage intégrer les mœurs professionnelles…

Se retrouver du jour au lendemain à la maison, avec des charges professionnelles à assumer, sans forcément avoir le matériel adéquat et avec des enfants à garder fût une véritable expérience traumatisante pour de nombreuses personnes. Pour d’autres, cela a permis de dégager plus de temps pour le privé, les trajets étant nuls.
Solution idéale pour les gouvernements pour résoudre (entre autres) les problèmes de circulation, le télétravail devrait s’accentuer à l’avenir. Interrogée par Sudinfo, Joëlle Boutefeu, Senior Consultant HR chez Securex, est confiante dans le développement du télétravail : « Dans tous les cas, on se dirigeait déjà vers davantage de télétravail. Et je reste persuadée que le Covid et le confinement ont accéléré cette évolution. »
Pour Joëlle Boutefeu, il est important de bien organiser son télétravail : « Le télétravail brouille les frontières entre vie familiale et vie professionnelle »… Elle relève toutefois une grosse différence avec le télétravail aujourd’hui et en période de confinement : « c’était du full-time. Je pense personnellement qu’un, deux ou trois jours, c’est très bien ».