Beaucoup de propriétaires hésitent, ou oublient, d’indexer les loyers de leurs biens immobiliers. Que l’on indexe ou non, le maître mot reste toutefois la communication. On vous explique.
Pour rappel : l’indexation des loyers est une clause prévue par le bail qui lie le locataire à son propriétaire. Ce mécanisme doit bien sûr répondre à des critères précis pour éviter les dérives. Mais il s’agit toutefois d’un mécanisme permettant de revaloriser légalement le loyer d’un locataire déjà en place. Or beaucoup de propriétaires hésitent dans la pratique à indexer (ou indexer totalement) les loyers de leurs biens par peur de voir leurs locataires s’en aller en raison d’un loyer devenu trop onéreux. Surtout en cette période d’inflation poussant l’indice santé, servant à calculer l’indexation, vers des sommets.
Grever la rentabilité ?
Selon les chiffres de Smovin, le logiciel de gestion locative qui automatise les indexations des loyers, sur les 20.000 contrats gérés par la plateforme, seulement 25% des contrats sont en effet indexés, dont 4% sont indexés partiellement. Un locataire qui paye régulièrement son loyer tout en prenant soin « en bon père de famille » de son bien immobilier semble souvent plus important pour un propriétaire que sa rentabilité. Ne pas indexer régulièrement le loyer de son bien immobilier peut toutefois avoir un impact négatif sur sa rentabilité.
Communiquer efficacement
Si le propriétaire envisage malgré tout de ne pas indexer le loyer de son bien ou de ne le faire que partiellement, le meilleur conseil à suivre est alors de le communiquer clairement à son locataire. Il est en effet important que le locataire le sache explicitement afin de renforcer sa prétention à rester dans le bien mais également à l’encourager à en prendre soin au maximum.
Ouvrir Immovlan