Cette question vous a peut-être déjà effleuré : quid si votre propriétaire ou votre locataire décède pendant la période de location ? On vous dit tout !
Peu importe les circonstances, en cas de décès, que ce soit celui de votre propriétaire ou du locataire, le contrat de bail en vigueur reste applicable. Prenons l’exemple d’un bail de trois ans d’un propriétaire qui décède durant la deuxième année de ce contrat. Dans cette hypothèse, le bail continuera d’être appliqué jusqu’à l’échéance prévue initialement. Ce seront les héritiers du propriétaire défunt qui reprendront les responsabilités et les obligations liées à ce bail. Si ces héritiers souhaitent résilier le contrat de location, ils doivent alors se conformer aux termes et conditions établis dans le bail initialement signé avec le bailleur décédé. La procédure reste donc relativement simple et directe.
Cependant, il est assez fréquent que le contrat de bail prévoie une clause spécifique pour ces situations, stipulant que le bail prendra fin trois mois après le décès de l’une des parties concernées. Cette mesure est considérée comme une précaution pratique et bénéfique à la fois pour le locataire et pour le propriétaire, permettant à chacun de s’adapter à la nouvelle situation sans précipitation.
Si c’est le locataire qui décède, sachez que son décès n’entraîne pas la fin automatique du bail. Le bail continue de s’appliquer comme si de rien n’était. Les héritiers du locataire décédé deviennent les nouveaux locataires. Ils ont le droit d’occuper le bien loué et doivent payer le loyer selon les termes établis. Toutefois, il est possible que des arrangements différents aient été prévus lors de la rédaction du bail, permettant une certaine flexibilité dans ces cas exceptionnels. Il est conseillé d’essayer de parvenir à un accord avec les héritiers, peut-être en les invitant à signer un nouveau contrat ou un avenant au contrat existant.