Aujourd’hui, sur le marché immobilier belge, il n’y en a plus que pour le PEB. Si celui-ci détermine le prix et la vitesse de vente d’un bien immobilier, il est également largement considéré par les banques.
Le niveau de PEB de l’habitation convoitée devient également un critère majeur pour 55% des futurs propriétaires révèle la CBC, ce qui est un signal positif pour la banque. Cédric Matte, directeur général du marché retail auprès de la banque CBC, souligne que cela est bénéfique non seulement pour les factures énergétiques, mais aussi pour atteindre les objectifs fixés par les régions. Il rappelle également que l’octroi d’un crédit hypothécaire sera bientôt indissociable du niveau de PEB de l’habitation.
Un frein à l’accès à la propriété ?
Remarquons toutefois que comme certaines banques obligent d’avoir une réserve financière (un montant spécifique sur le compte d’épargne) pour améliorer le certificat énergétique du bâtiment en cas de mauvais PEB, l’accès à la propriété pourrait être rendu plus compliqué, notamment pour les primo-acquéreurs. En outre, isoler dans le but d’une meilleure revente n’est, on l’a vu, pas toujours rentable…