C’est la question que tout candidat acquéreur se pose : combien puis-je emprunter sur base de mon salaire ? Une interrogation légitime puisqu’il est primordial de connaître sa capacité d’emprunt avant de s’engager dans tout projet immobilier.
Certes, chaque situation particulière doit être analysée de manière individuelle. En effet, un dossier de crédit n’est pas l’autre. En revanche, des règles communes s’appliquent dans tous les cas de figure, à commencer par celle de la proportionnalité : la banque s’assurera toujours qu’il vous reste suffisamment de ressources pour pouvoir subvenir à vos besoins de base. Celles-ci déduites de votre revenu, l’organisme prêteur pourra alors déterminer votre capacité de remboursement. C’est à cette occasion que votre “santé financière” (principalement liée à la qualité de votre emploi) prend toute son importance.
Autre élément important : empruntez idéalement 80 % de la valeur du bien immobilier. En effet, apporter, en fonds propres, 20 % de la valeur du bien (ainsi que les frais annexes liés à l’achat) est considéré par la banque comme un bel atout.
Un cas concret
Dans le cas d’un salaire mensuel net de 2.000 €, notre partenaire Mes-Finances.be est arrivé aux résultats suivants : en fonction de l’échéance du crédit, il est possible d’emprunter 73.500 € sur 10 ans, 104.300 € sur 15 ans, 131.500 € sur 20 ans, 153.000 € sur 25 ans et 165.000 € sur 30 ans. Sur les 2.000 € de salaire, 600 à 800 € seront alloués tous les mois au remboursement du crédit. La limite de 165.000 € peut bien entendu être dépassée si l’on trouve un taux plus intéressant que celui retenu par Mes-Finances.be dans son calcul. En effet, plus le taux est bas, plus la somme qu’il est possible d’emprunter sera importante. D’où l’importance de “faire son shopping” si l’on souhaite emprunter aux meilleures conditions !
Et vous, combien pouvez-vous emprunter ?
Pour connaître votre propre capacité d’emprunt, rien de tel qu’un simulateur de prêt. Des plateformes comme simulateur-pret-hypothecaire.be vont en effet vous permettre d’évaluer la faisabilité de votre projet, de calculer la mensualité de votre prêt et de connaître tous les éléments utiles à une prise de décision bien réfléchie.
Gardez à l’esprit qu’au prix d’achat s’ajoutent des frais. Et ceux-ci ne sont pas à sous-estimer ! Avant de vous lancer, il est donc indispensable de calculer le montant de ces coûts annexes. Parmi ceux-ci, il y a les droits d’enregistrement, la TVA ainsi que les frais de notaire (ses honoraires, les frais administratifs ou encore ceux liés à la transcription hypothécaire). Notez enfin qu’en fonction de la région dans laquelle vous investissez, il existe différents avantages fiscaux pour les primo-acquéreurs.