ORES publie une carte des zones critiques pour les propriétaires de panneaux photovoltaïques en Wallonie, afin de prévenir les décrochages d’onduleurs.
ORES a récemment mis en ligne une carte interactive répertoriant les zones les plus touchées par les surtensions et les décrochages d’onduleurs en Wallonie.
Les décrochages d’onduleurs surviennent principalement lors des pics de production solaire, ce qui survient tout naturellement, les jours ensoleillés. Ce phénomène met l’onduleur en sécurité pour éviter les surtensions, stoppant ainsi la production d’électricité. Pour les prosumers, cela se traduit principalement par, vous l’aurez compris, une perte de production… Une douche froide pour ces derniers, qui payent une taxe « prosumer » destinée à compenser le renvoi d’électricité dans le réseau, mais qui payent aussi l’électricité plein pot lorsque l’onduleur décroche ! Une double peine difficile à digérer…
Carte interactive
La carte est principalement divisée en trois codes couleurs : vert pour les zones où moins de 10% des clients connaissent 2 heures de décrochage par jour, orange lorsque ce pourcentage est compris entre 10 et 20 % et rouge lorsqu’il dépasse les 20%.
Quelles solutions ?
Pour pallier ce problème, plusieurs solutions sont évoquées :
Contacter ORES : en remplissant un formulaire, ORES peut analyser votre problème, installer un compteur intelligent et résoudre le problème en travaillant sur le réseau ou en vous conseillant de contacter un électricien pour remettre votre installation électrique à jour si le problème vient de chez vous.
Autoconsommation: Consommer l’électricité produite au moment même où elle est générée.
Stockage en batteries : Bien que partiellement efficace, cette méthode peut aider à stabiliser la production.
Pas de solution universelle à court terme !
ORES prévoit également d’importants investissements pour moderniser le réseau électrique wallon. Un plan de 4 milliards d’euros sur 10 à 15 ans est envisagé pour renforcer les infrastructures et mieux gérer les flux d’énergie solaire injectés… Bref, ce n’est pas pour tout de suite, car ces travaux réclament une main d’œuvre, des permis et… du budget !