La pression financière pour les jeunes acheteurs immobiliers atteint des niveaux inquiétants…
Les jeunes adultes âgés de moins de 25 ans qui ont acheté leur premier bien immobilier en 2023, ont consacré en moyenne 34,3% de leurs revenus au remboursement de leur emprunt. Selon les données d’Immotheker/Finotheker, cette situation est la plus tendue depuis la crise de 2008 !
Pour ceux âgés de 26 à 30 ans, la situation est encore plus compliquée : bien qu’ils profitent de revenus supérieurs, ils allouent 34% de leur salaire au paiement de leur prêt, soit le niveau le plus élevé observé en 20 ans. Et les trentenaires ? Ils consacrent en moyenne 32% de leurs revenus pour rembourser leur emprunt, un chiffre inédit depuis 15 ans.
Épargner plus pour acheter
En outre, les conditions d’octroi de crédit font que les jeunes doivent présenter un apport nettement supérieur pour être en mesure d’accéder à la propriété. Ce qui signifie, hors don familial, une très grande période d’épargne. Dans les colonnes de Het Laatste Nieuws, certains experts parlent d’une crise du logement imminente, avertissant que cela concerne aussi la classe moyenne.
Certes, les droits d’enregistrement réduits sont une (petite) partie de la solution, mais il faut également travailler à assouplir les conditions d’octroi de crédit : en imposant aux jeunes un gros apport, chose impossible à court voire moyen terme pour une grande partie d’entre eux, ces derniers sont condamnés à rester sur le marché de la location.