Le ralentissement de l’activité immobilière va-t-il avoir un impact sur les prix ? Comment le marché va évoluer cette année ? Une étude signée ING apporte quelques éléments de réponse…
Selon le dernier baromètre des notaires, l’activité du marché immobilier s’est récemment refroidie. Cela n’a toutefois pas freiné les prix de l’immobilier qui ont augmenté de 7,8% au premier trimestre 2022, par rapport à la même période de l’année dernière, note ING.
Une demande élevée…
"La demande reste élevée", explique l’économiste Wouter Thierie. « Le nombre de ménages continuera à augmenter dans les années à venir. En outre, le revenu disponible réel se maintient bien grâce à la forte croissance de l’emploi et à l’indexation automatique des salaires, ce qui soutiendra la croissance des prix des logements. »
Mais un marché qui ralentit pour diverses raisons
Wouter Thierie tempère toutefois : « par contre, la forte hausse des taux observée depuis le début de l’année rend les prêts hypothécaires plus chers. En outre, la guerre en Ukraine et l’inflation élevée créent une incertitude qui peut amener les acheteurs de maisons à reporter leur décision d’achat. » ING s’attend à ce que les prix de l’immobilier continuent à grimper : de 5% en 2022 et de 1% en 2023. Un rythme plus lent que l’inflation. On peut donc parler d’un léger tassement…